Voilà, ça y est, c'est fait, j'ai participé à mon 1er trail, nocturne qui plus est !
La vache... qu'il aura été dur !!!!! J'en ai bavé comme jamais, un truc de fou. Alors oui, je m'attendais à ce que ce soit difficile de courir de nuit en forêt, mais pas à ce point là. Là, c'est vraiment une course de malade.
Pour replacer le contexte, voici le parcours de la course :
Je récupère mon dossard et le t-shirt de la course avant de me diriger sur la ligne de départ...
Départ à 17h30, un peu avant la tombée de la nuit...
C'est parti, et on attaque avec une portion dans les champs. Il a beaucoup plu vendredi, du coup, les champs sont détrempés. Ça gadouille, ça glisse, aller hop, une flaque d'eau que je n'ai pu éviter et ça y est, j'ai les pieds trempés, ... hmmmm, ça commence bien :-/ Mais bon, ça n'est rien en comparaison de ce qui va suivre !
Au bout de 30 min, il est temps d'allumer la lampe frontale. Au début, c'était plutôt sympa : je collais au peloton, on cours en groupe, ceux devant me montre le chemin donc je peux me concentrer sur où mettre mes pieds. Les 6 premiers km étaient plutôt cool.
On arrive ensuite aux 100 marches de Champcueil. Ça bouchonne un peu, ça grimpe, les jambes commencent à bruler. J'essaye de me relancer en haut, et petit à petit, je me fait doubler et je me retrouve en queue de peloton.
Et c'est là que c'est devenu vraiment dur : le terrain est de plus en plus accidenté : il y a des trous, des bosses, des cailloux, des branches, des flaques, de la boue, des rochers qui glissent, ... à chaque pas. Sans déconner : à chaque pas ! Du coup, je me tord sans arrêt la cheville, je glisse, je fais des acrobaties et me rattrape comme je peux, sauf que des fois, ça ne suffit pas et je me vautre, ... Du coup, je me mets à marcher et je me fini par me retrouver tout seul en queue de peloton, bon dernier. J'ai perdu de vue les gens devant moi et je ne vois plus personne derrière. Gasp : ma pire crainte se réalise ! J'espère que le parcours est bien balisé et que je ne vais pas me perdre en forêt... Et dire qu'on n'est qu'à mi-parcours... galère. Et là, j'ai très sérieusement pensé à abandonner : "j'en peux plus, c'est trop dur. Dès que je croise quelqu'un de l'organisation de la course, je lui dit que j'arrête et lui demande de me ramener" Sauf qu'en pleine forêt, t'es tout seul et tu ne croise personne. Et à par continuer, tu ne peux pas faire grand chose.
Du coup, les km suivant ont été un vrai calvaire. Impossible de courir : même en marchant, je passais mon temps à me tordre la cheville et à tomber. C'est pas possible, quel est le c** qui a tracé ce parcours : quel taré de nous faire passer par là. Même de jour je ne me risquerai pas. Alors de nuit... En plus, je n'y voyais rien : une lampe frontale, finalement, ça éclaire queudale en forêt. Heureusement, le parcours est bien balisé et j'ai pu trouver mon chemin sans me perdre (même si par moment, c'était un peu chaud...)
Bref, vers le 16ème km : je vois une lampe frontale qui reviens sur moi. Quelqu'un de la course qui fais la voiture balais ? Non, un retardataire qui est parti avec 45 min de retard ! Mais bon : je ne suis plus tout seul ! Quel soulagement ! Du coup, on décide de finir la course ensemble. Et quelle joie de sortir enfin de la forêt : fini les chemins escarpés, les cailloux, le branches, les troncs en travers de la route, ... Enfin un peu de plat. Et tant bien que mal, je fini par franchir la ligne d'arrivée, bon dernier, après 3h16 d'efforts et de galères.
Ils sont déjà en train de tout remballer, c'est à peine si j'ai pu avoir un peu de coca et quelques biscuits pour reprendre quelques forces.
Bilan de cette course : bien trop dur pour moi. Je ne suis pas fait pour ce genre de courses. C'est l'aspect "de nuit" qui m'avait emballé, mais en fait, non, c'est trop dur de courir de nuit en forêt : tu ne vois rien. Quant à l'aspect "trail" : quelle idée de courir dans des endroits pareils : même de jour je ne m'y aventurerai pas. C'est bien trop accidenté. Non, vraiment, je préfère les courses sur du bitume, sur du plat, et de jour. Mais bon, content quand même de l'avoir fait et d'en être venu à bout. Au moins, maintenant, je sais !
La vache... qu'il aura été dur !!!!! J'en ai bavé comme jamais, un truc de fou. Alors oui, je m'attendais à ce que ce soit difficile de courir de nuit en forêt, mais pas à ce point là. Là, c'est vraiment une course de malade.
Pour replacer le contexte, voici le parcours de la course :
Je récupère mon dossard et le t-shirt de la course avant de me diriger sur la ligne de départ...
Départ à 17h30, un peu avant la tombée de la nuit...
C'est parti, et on attaque avec une portion dans les champs. Il a beaucoup plu vendredi, du coup, les champs sont détrempés. Ça gadouille, ça glisse, aller hop, une flaque d'eau que je n'ai pu éviter et ça y est, j'ai les pieds trempés, ... hmmmm, ça commence bien :-/ Mais bon, ça n'est rien en comparaison de ce qui va suivre !
Au bout de 30 min, il est temps d'allumer la lampe frontale. Au début, c'était plutôt sympa : je collais au peloton, on cours en groupe, ceux devant me montre le chemin donc je peux me concentrer sur où mettre mes pieds. Les 6 premiers km étaient plutôt cool.
On arrive ensuite aux 100 marches de Champcueil. Ça bouchonne un peu, ça grimpe, les jambes commencent à bruler. J'essaye de me relancer en haut, et petit à petit, je me fait doubler et je me retrouve en queue de peloton.
Et c'est là que c'est devenu vraiment dur : le terrain est de plus en plus accidenté : il y a des trous, des bosses, des cailloux, des branches, des flaques, de la boue, des rochers qui glissent, ... à chaque pas. Sans déconner : à chaque pas ! Du coup, je me tord sans arrêt la cheville, je glisse, je fais des acrobaties et me rattrape comme je peux, sauf que des fois, ça ne suffit pas et je me vautre, ... Du coup, je me mets à marcher et je me fini par me retrouver tout seul en queue de peloton, bon dernier. J'ai perdu de vue les gens devant moi et je ne vois plus personne derrière. Gasp : ma pire crainte se réalise ! J'espère que le parcours est bien balisé et que je ne vais pas me perdre en forêt... Et dire qu'on n'est qu'à mi-parcours... galère. Et là, j'ai très sérieusement pensé à abandonner : "j'en peux plus, c'est trop dur. Dès que je croise quelqu'un de l'organisation de la course, je lui dit que j'arrête et lui demande de me ramener" Sauf qu'en pleine forêt, t'es tout seul et tu ne croise personne. Et à par continuer, tu ne peux pas faire grand chose.
Du coup, les km suivant ont été un vrai calvaire. Impossible de courir : même en marchant, je passais mon temps à me tordre la cheville et à tomber. C'est pas possible, quel est le c** qui a tracé ce parcours : quel taré de nous faire passer par là. Même de jour je ne me risquerai pas. Alors de nuit... En plus, je n'y voyais rien : une lampe frontale, finalement, ça éclaire queudale en forêt. Heureusement, le parcours est bien balisé et j'ai pu trouver mon chemin sans me perdre (même si par moment, c'était un peu chaud...)
Bref, vers le 16ème km : je vois une lampe frontale qui reviens sur moi. Quelqu'un de la course qui fais la voiture balais ? Non, un retardataire qui est parti avec 45 min de retard ! Mais bon : je ne suis plus tout seul ! Quel soulagement ! Du coup, on décide de finir la course ensemble. Et quelle joie de sortir enfin de la forêt : fini les chemins escarpés, les cailloux, le branches, les troncs en travers de la route, ... Enfin un peu de plat. Et tant bien que mal, je fini par franchir la ligne d'arrivée, bon dernier, après 3h16 d'efforts et de galères.
Ils sont déjà en train de tout remballer, c'est à peine si j'ai pu avoir un peu de coca et quelques biscuits pour reprendre quelques forces.
Bilan de cette course : bien trop dur pour moi. Je ne suis pas fait pour ce genre de courses. C'est l'aspect "de nuit" qui m'avait emballé, mais en fait, non, c'est trop dur de courir de nuit en forêt : tu ne vois rien. Quant à l'aspect "trail" : quelle idée de courir dans des endroits pareils : même de jour je ne m'y aventurerai pas. C'est bien trop accidenté. Non, vraiment, je préfère les courses sur du bitume, sur du plat, et de jour. Mais bon, content quand même de l'avoir fait et d'en être venu à bout. Au moins, maintenant, je sais !
Comme d'habitude, les détails sur ma course ici :
http://www.movescount.com/fr/moves/move130112692
Et en bonus, l'état de mes chaussures quand je m'en suis occupé ce matin : à gauche, état brut d'après course et à droite, une fois nettoyée. Clairement, mes chaussures taillées pour la route ne m'ont pas aidées et ça aurait peut-être un peu mieux été avec des chaussures de trail. Mais bon, même si j'aurai peut-être un peu moins glissé, je ne pense pas que ça aurait changé grand chose. En tout cas, ça vous donne une idée de l'état du terrain samedi soir ;-)
Et en bonus, l'état de mes chaussures quand je m'en suis occupé ce matin : à gauche, état brut d'après course et à droite, une fois nettoyée. Clairement, mes chaussures taillées pour la route ne m'ont pas aidées et ça aurait peut-être un peu mieux été avec des chaussures de trail. Mais bon, même si j'aurai peut-être un peu moins glissé, je ne pense pas que ça aurait changé grand chose. En tout cas, ça vous donne une idée de l'état du terrain samedi soir ;-)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire